mercredi, décembre 26, 2012

Revenir aux sources : Reims, Quatorze et le pinard...

L'ami George Weaver eut l'heur de me céder contre quelques piécettes au clair de son échoppe une édition remarquable de l'Âme du vin de Maurice Constantin-Weyer (éd. Rieder, 1932).

Montrons, et citons :


"Durant l'hiver 1915-1916, combien de fois, dans les caves de Goulet, de Verlet ou de Pommery, n'avons-nous pas entendu la sourde explosion du deux-cent-dix, tandis qu'un chef de cave nous expliquait en souriant les délicates opérations qui amènent le vin à sa perfection.

(...)

Vin de femme, le Champagne ? Quelle erreur. Savez-vous qu'en 1918, lors de la ruée allemande, on jeta dans Reims une division coloniale à qui l'on promit deux bouteilles par homme et par jour, tandis qu'elle protègerait la ville contre la souillure étrangère. Elle tint jusqu'au bout..."

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